Je reproduis ici ma chronique parue à l’origine sur
Un enfant qui rencontre un vieillard perdu. Tel est le point de départ de ce Conte à rebours d’Eric Lequien Esposti. A-t-on droit à un énième conflit de générations,une confrontation entre la fougue de la jeunesse et la sagesse de l’âge avancé? La réponse est non (Ce serait presque le contraire,même!). Bien plus que ça, l’auteur nous offre une redécouverte de ce que peut penser un enfant (certes précoce) d’une double manière et finalement… Nous découvrons des rouages de notre société sous des angles différents. Nous suivons les voyages d’une vie avec des rencontres, des déceptions mais aussi des liens que le temps ne rompt pas.
J’ai l’impression que comme dans L’indelicatesse du cosmos, Eric Lequien Esposti nous interroge sur le sens de nos existences par le parallèle entre 2 itinéraires de vie, 2 visions. Une fois le livre fini, les 2 protagonistes nous laissent à penser que trop souvent, nos pensées sont trop limitées.
Garder nos cœurs et nos yeux ouverts est un combat de chaque jour contre le conformisme ambiant.
Conte à rebours rejoint ainsi L’indélicatesse du cosmos dans la liste de livres de ma liseuse,que je garde précieusement pour de prochaines relectures. Comme un rappel. Comme un repère.
« »A quoi bon toute cette matière grise si elle ne permet que de réfléchir à la couleur du papier peint plutôt que de repousser les murs »
Pour retrouver ce livre sur le site de l’éditeur Numeriklivres:
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